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Durabilité

C’est bon, c’est wallon, c’est du chicon.

Le procédé de biométhanisation pourrait-il devenir une solution pour réduire les déchets organiques tout en produisant de l’énergie?

La production, en plein boom en cette période traditionnelle du chicon, se fait cependant tout au long de l’année.

Un producteur de chicons de Nivelles teste depuis 7 ans un dispositif industriel mis au point par GreenWatt. Et l'installation a fait ses preuves puisque la forcerie de chicons est aujourd'hui complètement autonome en matière énergétique.

Eclairer et chauffer

Non content de produire 2.000 tonnes de chicons, Joluwa (c’est le nom de l’entreprise) utilise également les déchets de production pour alimenter une installation qui lui permet d’éclairer et de chauffer aussi bien sa maison privée, sa forcerie et son unité de valorisation que de chauffer l’imprimerie Rossel, installée à un kilomètre de là dans le parc d’affaires des Portes de l’Europe.

Tout au long de l’année

Cette technologie a été développée par GreenWatt, une société de Louvain-la-Neuve, spin off de l'Ucl, aujourd’hui reprise par la société Sol Energy Solutions. La production, en plein boom en cette période traditionnelle du chicon, se fait cependant tout au long de l’année. C’est une condition sine qua non pour faire tourner l’unité de biométhanisation. Mais selon Gustave Rutindangeri, responsable du développement commercial chez Sol Energy Solutions, on pourrait parfaitement remplacer le bon vieux chicon par des patates ou des navets. Il n’y a qu’avec le bois que cela ne fonctionne pas car les fibres mettent trop longtemps à se décomposer. A Nivelles, grâce aux résidus de chicons, l’entreprise produit 350.000 kWh.

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