Bruxelles, leader mondial de la construction durable

Cette année, le Mipim axait ses différentes activités sur la durabilité pour les 30 années à venir. Cela tombait bien puisque c’est justement cette durabilité que la Région bruxelloise a mis en avant dans le cadre de l’événement. En effet, ces dernières années, de plus en plus de fonds d’investissements «green» ont vu le jour et les budgets rassemblés au sein de ces fonds ne le sont qu’à l’intention de projets environnementalement positifs et durables.

Or, sur 3,5 millions de m² de bâtiments passifs à Bruxelles, 400.000 m² sont des bâtiments à haute performance énergétique et environnementale et font, dès lors, de la Région bruxelloise la capitale mondiale de la construction durable. Ce rôle de leader est lié autant au vivier d’expertises y résidant qu’à l’attractivité de la zone en termes d’opportunités d’investissements immobiliers. En effet, depuis 2015, pour tout travail immobilier de construction ou de rénovation importante, le passif est obligatoire. De ce fait, la Région bruxelloise dispose d’un cadre d’incitants financiers en matière de construction et d’investissement green qui en fait une cible idéale pour les investissements extérieurs.

La valeur ajoutée bruxelloise mise à l’honneur.

Cécile Jodogne a donc profité d’une conférence pour dresser un état des lieux de l’action publique bruxelloise et présenter les opportunités d’investissement ainsi que l’expertise présentes au sein de la Région. A ses côtés, de nombreuses parties prenantes du secteur (architectes, entreprises de construction, bureaux d’études, promoteurs,…) ont également eu l’occasion de prendre la parole pour faire part de leur expérience.

A cette occasion, deux thématiques étaient mises à l’honneur:

• la première thématique, la Région agile, présentait le mécanisme d’occupation urbanistique temporaire. Celui-ci, par exemple, valorisé dans le projet See U où 25.000 m2 d’une ancienne caserne en voie de réaffectation mixte (logements, activités académiques et autres) sont actuellement consacrés à plus d’une quarantaine de projets allant de l’agriculture urbaine aux ateliers artistiques en passant par les espaces de co-learning. Autre exemple: le City Gate II qui accueille des ateliers d’artistes, un pôle culturel, social et économique, des équipements collectifs et un skate-park en attendant sa réaffectation finale.
• la seconde thématique présentée a mis en exergue les grands chantiers bruxellois initiés aujourd’hui mais pensés pour demain. C’était l’occasion d’évoquer Mediaparkt, le nouveau quartier créatif axé sur la production médiatique et destiné à accueillir les entreprises et organisations du secteur. Sans oublier le mégaprojet KANAL, qui illustre autant l’occupation temporaire que les grands chantiers bruxellois, comme le musée d'art moderne et contemporain déjà animé aujourd’hui, mais dont les 16.000 m² de superficie seront totalement occupés d’ici un an.