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Durabilité

BNP Paribas choisit clairement son camp

Message plutôt «couillu» que celui délivré par le groupe Bnp Paribas, le 11 octobre 2017, qui annonce «cesser ses relations avec les acteurs dont l’activité principale est l’exploration, la production, la distribution, le marketing ou le trading de gaz et de pétrole de schiste et/ou de pétrole issu des sables bitumineux.»

BNP Paribas

Pour faire bonne mesure, le groupe bancaire met également un terme au financement de projets dédiés au transport et à l’exportation de ces énergies «non conventionnelles». Et enfin, il s’engage à ne pas financer de projet d’exploration ou de production de gaz et de pétrole en Arctique. On ne pourrait être plus clair…

Engagement tous azimuts en faveur de la transition énergétique

Désireux d’aller dans le sens de l’histoire, Bnp Paribas continuera à soutenir activement les clients du secteur de l’énergie engagés dans la transition énergétique. Ces mesures s’ajoutent à la décision de réduire son soutien au secteur du charbon (mines et centrales), de porter ses financements dans les énergies renouvelables à 15 milliards d’euros en 2020 et de consacrer 100 millions d’euros à l’investissement dans des start-ups qui innovent en faveur de la transition énergétique. 

Le groupe s’est aussi engagé à aligner ses activités de financement et d’investissement sur le scénario de l’Agence internationale de l’Energie visant à contenir le réchauffement climatique en dessous de 2° d’ici la fin du siècle. Or, pour atteindre cet objectif, le monde doit réduire sa dépendance aux énergies fossiles, à commencer par celles qui, comme le gaz et le pétrole de schiste et le pétrole issu des sables bitumineux, sont des sources d’énergie dont l’extraction et la production sont très émettrices de gaz à effet de serre et ont un impact négatif sur l’environnement.

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