10 bougies et une progression fulgurante pour l’éolien belge en mer du Nord
C’est en avril 2009 que l’éolien offshore belge a été lancé lorsque les 6 premières éoliennes du parc C-Power ont commencé à produire les premières étincelles d’électricité verte de la mer du Nord belge. Dix ans plus tard, la Belgique figure parmi les plus importants producteurs mondiaux.
Avec la mise en service, en 2019, du sixième parc éolien en mer du Nord, Norther, la capacité de production totale de l’éolien offshrore belge a été portée à 1.556 MW. La Belgique est ainsi devenue le cinquième producteur mondial d'énergie éolienne en mer après le Royaume-Uni, la Chine, l'Allemagne et le Danemark. Et si l’on se base sur le rapport entre la capacité de production et le nombre d’habitants, la Belgique se situe même dans le top 3 de l'éolien en mer, après le Royaume-Uni et le Danemark!
La moitié des ménages belges alimentés en électricité verte à l’horizon 2020
S’agissant de la Belgique, l'éolien offshore est une pierre angulaire d'une transition énergétique durable. Grâce à la mise en service des parcs Rentel (309 MW) en 2018 et Norther (370 MW) en 2019, et à la construction de Northwester 2 (219 MW) et SeaMade (487 MW), l'énergie éolienne en mer du Nord belge va encore gagner du terrain.
Il y a un an, nous fêtions le cap du million de ménages approvisionnés en électricité verte en provenance de la partie belge de la mer du Nord. Dès cet été, ce sont 1,6 million de familles qui en bénéficieront. Et à en croire les projections de la Belgian Offshore Platform (l'association des investisseurs et des propriétaires de parcs éoliens en mer du Nord belge), nous pourrions alimenter 2,3 millions de familles à l’horizon 2020, soit environ la moitié des ménages belges.
Objectif: doubler la production d’ici 2025
Dès ce moment, l’éolien en mer atteindra en effet une puissance installée de 2.262 MW et une production moyenne de 8 TWh par an, ce qui représente environ 10% de la demande totale en électricité. Mais d’ici 2025, la capacité de production pourrait doubler pour atteindre un minimum de 4.000 MW, soit de quoi couvrir environ 20% de la demande d’électricité!