Protect: mieux vaut prévenir que guérir

Il y  12 ans Rebecca Ramboer a repris les rênes de l’entreprise fondée par son père en 1990. «Ingénieur en construction de formation, mon père s’est lancé dans le monde des assurance dans les années 70. Après avoir créé son bureau de courtage, il s’est très rapidement spécialisé dans les assurances responsabilité civile (RC) pour les architectes après que celles-ci soient devenues obligatoires. Considérant que c’était une filière intéressante, il a alors créée, en 1990, un bureau d’assurances spécialisé dans la protection juridique des architectes et des ingénieurs: Protect.»

En 30 ans, le petit bureau a bien grandi: la PME familiale emploie aujourd’hui près de 50 collaborateurs – surtout des juristes spécialisés dans la construction ainsi que quelques ingénieurs en construction – et réalise un chiffre d’affaires de 47 millions d’euros, ce qui représente un pourcentage appréciable du marché belge de l’assurance de la responsabilité professionnelle. Dans le même temps, l’offre de services du bureau s’également largement étoffée et comprend désormais assurances techniques, assurances décennales ainsi que quelques assurances sur mesure, un service d'études qui offre des conseils juridiques et l’organisation de nombreuses formations à destination des quelque 6.500 architectes et autres professionnels de la construction qui constituent le portefeuille de Protect. Les architectes et les ingénieurs ne sont, en effet, plus les seuls clients du bureau. Au fil du temps, les ont rejoints: courtiers et agents immobiliers, syndics, experts en énergie, géomètres-experts, coordinateurs de sécurité, experts environnementaux, etc.

«En tant qu’assureur, nous voulons protéger les professionnels de la construction du mieux possible, en leur offrant des informations adéquates, une assistance technique et juridique de qualité et des actions axées sur les résultats.» Pour ce faire, Protect dispose de sa propre bibliothèque, avec de la jurisprudence et des connaissances sur plus de 6.500 dossiers sinistre des vingt dernières années. «Or en analysant la fréquence des sinistres, on s’aperçoit que si leur nombre n’a que très peu évolué au cours des cinq dernières années, en revanche le montant des sinistres a augmenté de manière très importante en 10 ou 15 ans! Tout simplement parce que la construction est devenue beaucoup plus complexe et qu’il ne s’agit plus désormais uniquement de dommages matériels mais aussi immatériels», souligne Rebecca Ramboer. D’où la nécessité pour les professionnels du secteur de bien s’assurer. D’où l’intérêt aussi de faire appel à un bureau spécialisé.