Nouvelles caméras sur les autoroutes wallonnes: filmer sans verbaliser
De nouveaux dispositifs électromécaniques fixes et mobiles font leur apparition sur les autoroutes wallonnes. Ils se composent d’une caméra Anpr permettant de détecter la plaque d’immatriculation d’un véhicule; d’une caméra offrant une vue globale sur le trafic; d’un détecteur des Obus liés à la taxe kilométrique poids lourds; d’un radar utilisé pour calculer la vitesse des véhicules et en déterminer le gabarit.
Ce dispositif permet à la fois de participer au comptage des véhicules qui empruntent le réseau autoroutier et d’en déterminer le temps de parcours en fonction du type de véhicule. De quoi permettre au nouveau centre Perex d’informer les usagers en temps réel sur l’état du trafic, via les panneaux à messages variables le long du réseau ou encore à l’intérieur des véhicules eux-mêmes (smartphone ou écran).
Une centaine de dispositifs fixes seront placés sur les (auto)routes wallonnes au cours des deux prochaines années. Ils s’apparentent à une potence placée à côté de la bande d’arrêt d’urgence. Leur installation a débuté en mars dernier sur l’E42/A16 à hauteur d’Hautrage et sur l’E411/A4 à hauteur de Perwez. Une dizaine d’autres sites autoroutiers seront installés d’ici la fin du mois de juillet avant l’équipement des nationales.
Parallèlement, toutes les aires autoroutières wallonnes seront, elles aussi, dotées de ce dispositif au minimum en entrée et sortie dans un délai de 4 ans. Un projet pilote est actuellement en cours pour informer les conducteurs de poids lourds sur la disponibilité des places sur les aires.
Enfin, depuis février dernier, une trentaine de dispositifs mobiles placés sur les ponts surplombant les autoroutes voyagent sur le réseau. Ils sont déplacés environ tous les deux jours pour compléter les données des postes fixes.
Cependant, face aux actes de vandalisme qui ont visé ces dispositifs mobiles, la Sofico rappelle que les radars ne sont en aucun cas utilisés pour verbaliser des usagers.
Ce projet représente un budget d’environ 18 millions d’euros financés par la Sofico.