Les années 2026 et 2027 marquées par un recul des travaux d'infrastructure
2025 avait laissé espérer sinon une amélioration, en tout cas une certaine stabilisation. Mais les perspectives annoncées pour 2026 et 2027 douchent les espoirs avec un recul marqué des travaux d'infrastructure.
2025 n'est pas rose pour le secteur de la construction. Et les années 2026 et 2027 ne devraient pas l'être beaucoup plus, surtotu en raison d'un recul marqué des travaux d'infrastructure.

Depuis quelques mois, Embuild n'a de cesse d'attirer l'attention des décideurs politiques sur les impacts que peut avoir le recul de la construction de logements. Et cette plainte ne devrait pas s'arrêter de sitôt dans la mesure où les prévisions pour 2026 et 2027 s'inscrivent dans cette même tendance baissière. C'est problématique car les quelque 40.000 nouveaux logements autorisés chaque année ne sont en aucun cas en phase avec l'évolution de la population, mais aussi avec l'augmentation du nombre de célibataires, du nombre de familles monoparentales et du nombre de personnes âgées continuant à vivre chez elles. D'après les calculs d'Embuild, c'est bien de 75.000 logements supplémentaires par an dont la Belgique aurait besoin d'ici à 2030 pour faire le lien entre l'offre et la demande de logements.
Embuild fait également grise mine en observant les résultats de la rénovation de logements la construction de bâtiments non résidentiels, la rénovation de bâtiments non résidentiels, mais aussi en observant le repli des travaux d'infrastructure. Ce secteur est lui aussi appelé à régresser après des années 2024 et 2025 plutôt positives (+5,8% en 2024 et +1,5% en 2025). Dans ce segment, pour les deux prochaines années, Embuild s'attend à une forte contraction. Cela s'explique en partie par la décision du gouvernement fédéral de n'allouer que 3% du PIB aux investissements publics d'ici la fin de la législature en 2029, au lieu des 4% prévus précédemment. Seul espoir résiduel du secteur de la construction : que l'annonce des efforts accrus en matière de défense se répercutent de manière concrète par des investissements supplémentaires dans les infrastructures comme les routes, les ponts et les voies navigables.