Le secteur de la construction souhaite augmenter le nombre d’ouvriers de 20% d’ici 2030
Une enquête menée auprès de 1807 ouvriers du secteur par Constructiv, l’organisation de services des employeurs et des syndicats de la construction, révèle les motivations des ouvriers à choisir une carrière dans le secteur de la construction. Et face à une pénurie de main d’œuvre, les partenaires sociaux se montrent ambitieux.
Cette enquête révèle également les éléments les plus importants qui poussent à choisir un emploi dans la construction: un travail manuel et varié, avec des possibilités d'apprentissage, une sécurité d'emploi et une certaine fierté. De plus 8 travailleurs sur 10 sont satisfaits de leur contrat, et 7 sur 10 de l'accompagnement et de la formation qu'ils ont reçu. «Ils choisissent notre secteur par pur enthousiasme. À nous d’avancer les atouts de la construction», assure Niko Demeester, Directeur-général de la Confédération Construction.
Des objectifs ambitieux
Mais le secteur n’oublie pas la crise à laquelle il fait face. Selon Niko Demeester, «il faut agir de toute urgence, car notre secteur fait déjà face à une pénurie de main-d’œuvre. Nous devons donc encore insister sur les points forts de la construction, comme ceux qui apparaissent dans cette enquête.»
Pour contrer cette pénurie, les partenaires sociaux de la construction se sont mis des objectifs ambitieux. D'ici 2030, le nombre d'élèves dans l'enseignement construction devra avoir augmenté de 20 %, les entrées dans le secteur de 20 %, et les sorties devront avoir baissé de 20 %. Pour atteindre ces objectifs, le secteur compte insister sur la bonne rémunération, les contrats fixes, la bonne ambiance de travail ainsi que son évolution rapide qui, grâce à la numérisation entre autres, devient plus sûr, moins difficile et plus propre.