Beaucoup plus d'absences sur les chantiers
Pour juguler les absences sur chantiers, la Confédération Construction demande un cadre législatif pour les tests rapides et le retour de la quarantaine de 7 jours.
Selon une enquête de la Confédération Construction, trois entreprises de construction sur quatre affirment que le nombre d'absences sur le lieu de travail a augmenté le mois dernier, à la suite de la deuxième vague du coronavirus. Ainsi, six entreprises sur dix éprouvent des difficultés à respecter les délais d'exécution. La Confédération Construction demande deux choses : le retour de la quarantaine de 7 jours et un cadre législatif pour les tests rapides.
74 % des entreprises de construction ont remarqué davantage d'absences le mois dernier parmi les ouvriers et les employés, selon une enquête de la Confédération Construction auprès de 423 entrepreneurs. Par conséquent, 60 % d'entre eux éprouvent des difficultés pour respecter les délais d'exécution, dont la moitié admettent avoir des graves difficultés. 45 % des entreprises de construction doivent maintenant faire face à des problèmes d'approvisionnement légers voire sévères. Enfin, l'enquête montre que 63 % des entreprises ont aujourd'hui moins de contacts en vue d'obtenir de nouvelles missions ou de nouveaux marchés.
Robert de Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction : « La deuxième vague du coronavirus frappe très fort notre secteur. À court terme, les signaux risquent de passer de l'orange au rouge foncé. Grâce au protocole conclu en mai entre les syndicats et les employeurs, et qui contient nombre d'obligations de sécurité, la construction peut poursuivre le travail, beaucoup plus qu'en mars et en avril. »
Tout d'abord, la Confédération Construction plaide pour un retour à la quarantaine de 7 jours (avec un test le 5e jour), au lieu de 10 jours (sans test), comme c'est appliqué pour le moment. En outre, un cadre législatif doit être établi pour les tests rapides, afin que tout le monde puisse voir rapidement s'il est infecté ou non par le Covid-19, et s'il peut donc continuer de travailler ou non. En tout cas, il est déjà positif de voir que la réglementation concernant le chômage temporaire pour coronavirus a de nouveau été assouplie.