La Flandre accélère la rénovation de l’habitat
Peu avant les élections, le Parlement flamand a approuvé de nouvelles actions en faveur du plan global de rénovation. Le but: accroître sensiblement le taux de rénovation du patrimoine résidentiel flamand et en améliorer les performances énergétiques. D’autant que les travaux de rénovation économiseurs d’énergie fléchissent depuis 2012 au Nord du pays.
Les bâtiments représenteraient 31% des émissions de gaz à effet de serre non-ETS (transports, bâtiment, agriculture, déchets) en Flandre. Il n’est donc pas étonnant que la gestion du patrimoine résidentiel flamand vétuste figure dans de nombreux plans. Le Pacte de rénovation du Gouvernement flamand du 16 décembre 2014 est l’un d’eux.
Malheureusement, depuis sa signature, le taux de rénovation n’a pas encore atteint le rythme souhaité. D’où l’approbation de nouvelles actions.
Première piste: évoluer vers une prime à la rénovation simple et accessible en lieu et place d’un système trop fragmenté. L’idée serait également d’ouvrir cette prime revisitée aux propriétaires-bailleurs, afin de les inciter à rénover leurs biens de location vétustes. Autre piste: évaluer la pérennité de la prime de 7.500 euros à démolition/reconstruction, y compris en dehors des centres-villes où la Tva de 6% est en vigueur.
Troisième proposition: supprimer certains obstacles, tels que le manque de connaissances techniques, le flou qui règne dans le domaine des structures d’accompagnement ou encore les freins financiers, qui dissuadent les ménages à entreprendre une rénovation alors que leur habitation en aurait sérieusement besoin. Enfin, le certificat Peb pourrait être complété par des informations donnant une image globale de l’état de l’habitation et sur la manière de le mettre à niveau.