Investissement «propre» à Bruxelles
Les pouvoirs publics bruxellois prévoient et ont déjà pris différentes mesures pour améliorer la qualité de l’air dans la capitale tant il est vrai que diverses études cardiologiques indiquent à quel point les particules fines sont nocives pour la qualité et la durée de vie. Ainsi, depuis le 1er janvier dernier, une zone basses émissions (Zbe) est d’application dans la capitale.
Parallèlement, la Stib investit dans des bus électriques. Le Parlement bruxellois vient en outre d’approuver une proposition de résolution de Jef Van Damme (chef de groupe sp.a) selon laquelle seuls les véhicules écologiques entrent en considération pour une aide à l’investissement.
Sous certaines conditions, les indépendants et Pme peuvent en effet obtenir une aide à l'investissement auprès de la Région lorsqu'ils lancent ou étendent leurs activités.
Application d’un écoscore plus ambitieux
Cette aide comprend également les investissements en véhicules de service comme des camionnettes, véhicules frigorifiques ou food-trucks. Jusqu’à récemment, l’octroi de cette aide n’était assorti d’aucun critère écologique. Il était donc parfaitement possible d’acquérir un ancien véhicule diesel polluant avec une aide publique régionale… Pas très cohérent vu les efforts tous azimuts fournis par les autorités régionales contre la pollution atmosphérique.
Dans un premier temps, la résolution de M. Van Damme concerne les véhicules de la norme euro VI ou supérieure mais, à terme, on pourrait aller plus loin encore et appliquer l’écoscore plus ambitieux, déjà utilisé pour le propre parc automobile des pouvoirs publics bruxellois.