Geothermia, premier parc d'activités économiques alimenté par géothermie
Idea (l’intercommunale de développement économique et d'aménagement du Hainaut) met à disposition des entreprises qui s’installent dans la zone d’activités économiques Geothermia un réseau de chauffage zéro émission de CO2, mais elle ouvre aussi la porte aux entreprises qui ont besoin d’eau chaude à un prix attractif dans leur processus de production.
Forte de son expérience de près de 30 ans en matière de réseau de chauffage urbain basé sur la géothermie, Idea a décidé, en 2010, d’équiper, avec le même type de réseau, un de ses parcs d’activités économiques de près de 40 ha, Geothermia, créant ainsi un parc unique en Belgique. Celui-ci jouit d’une localisation idéale, le long de l’épine dorsale autoroutière formée par l’E19 Paris-Amsterdam et l’E42 Lille-Berlin. Il a aussi l’avantage d’être situé au cœur d’un bassin économique diversifié, à proximité du parc scientifique Initialis et d’une zone commerciale. Il bénéficie ainsi d'une visibilité exceptionnelle, compte tenu des 86.000 véhicules qui le longent chaque jour. Enfin, il s'agit d'une zone mixte permettant l'accueil d'entreprises actives dans l'artisanat, le service, la distribution, la recherche ou encore la petite industrie.
Géothermie pour applications industrielles aussi
Le réseau de géothermie installé par Idea à Geothermia peut servir non seulement pour le chauffage des bâtiments destinés aux entreprises du parc, mais également pour leurs applications industrielles: séchage de produits agricoles ou sylvicoles, de textiles, de matériaux de construction, de minéraux,….
Dans tous les cas, il s'agit d'un chauffage zéro émission de CO2.
Un modèle d’économie circulaire
L’implication d’Idea dans le chauffage par géothermie ne date pas d’hier puisque c’est depuis les années 1980 que l’intercommunale hennuyère valorise les ressources en eau géothermale de la région montoise au travers de l’exploitation de deux puits situés à Saint-Ghislain et à Baudour.
Dans le cas de Saint-Ghislain, l’eau jaillit de près de 2.400 m de profondeur à une température de 73° à raison d’un débit artésien de 100 m³ par heure. Elle parcourt des échangeurs et transfère sa chaleur à l’eau d’un réseau de chauffage urbain de plus de 6 km de long qui permet ainsi de chauffer un hall des sports, une gare, une piscine, des écoles, des hôpitaux et des logements. Au retour, l’eau permet encore de chauffer des serres avant d’être acheminée vers une station d’épuration et de favoriser le processus de digestion des boues et la production de biogaz, lequel sert de combustible à des moteurs et permet la production d’électricité verte réutilisée sur le site. Bref, un modèle d’économie circulaire en même temps qu’une utilisation optimale du potentiel géothermique de la région.