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Construction environnementale

25 bougies pour l'ISSeP

Cette année, l'Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) fête son 25e anniversaire. 25 ans d'existence mais plus de 100 ans d'expertises puisque l'ISSeP est le successeur de l'Institut National des Mines (INM) dont la création remonte à 1902.

25 bougies pour l?ISSeP

L'ISSeP réalise des mesures de l'air, des eaux, du sol, des déchets et des sédiments. L'Institut travaille aussi à l'évaluation des risques chroniques ou accidentels et réalise des projets de recherche. Ses missions visent à mieux comprendre et donc à mieux réagir aux phénomènes susceptibles de conduire aux situations à risques ou d'atteintes à l'environnement et à la santé.

La métrologie (qui est la science de la mesure) appliquée à l'environnement est d'une importance cruciale pour comprendre les changements de la terre et de son climat. Les décisions prises en matière de politique environnementale sont garantes du bien-être et de la sécurité des générations futures. Pour définir les bonnes actions, les décideurs, les sociétés et les citoyens doivent recevoir des informations fiables et régulières. C'est précisément par son expertise dans le domaine environnemental et dans la gestion des risques, que l'ISSeP contribue à l'amélioration de notre environnement.

Que de chemin parcouru

Depuis la création de l'INM en 1902, une fusion a lieu en 1968 avec l'Institut National des Industries Charbonnières (INICHar, créé en 1947) pour donner naissance à l'Institut National des Industries Extractives (INIEx) qui deviendra l'ISSeP lors de sa régionalisation. En 1988, les activités de l'INIEX sont réorientées, principalement vers un nouveau domaine d'activité: l'environnement.

La régionalisation de l'Institut d'Hygiène et d'Epidémiologie (IHE) en 1993 permet à l'Institut d'acquérir un personnel qualifié et d'interpréter de nouvelles données. Des collaborations se développent avec la DGO3 et les activités tournées vers l'environnement prennent de l'ampleur. Aujourd'hui, l'étendue des compétences présentes et des thématiques étudiées à l'Institut s'est considérablement développé.  Forte de 300 agents qui exercent des activités scientifiques et techniques dans le domaine environnemental sur les sites de Liège et de Colfontaine l'ISSeP est devenu un Laboratoire de référence pour la Wallonie et propose des emplois  spécialisés dans l'environnement.

Mais quid de l'avenir?

Mais ces derniers mois, c'est pour d'autres raisons que la surveillance de la qualité de l'air, des eaux, du sol et des sédiments que l'ISSep a fait l'actualité. De nombreux médias ont ainsi épinglé les problèmes financiers et l'ambiance délétère qui plombaient ce vénérable OIP (organisme d'intérêt public). C'est d'ailleurs avec la mission de redresser l'institut que le Gouvernement wallon a nommé Bénédicte Heindrichs (auparavant attachée au cabinet de l'ancien ministre wallon du Logement Jean-Marc Nollet) au poste de directrice générale. Une évaluation de la situation de l'ISSep aura lieu d'ici trois ans.

Il serait dommage qu?un tel outil ne puisse pas être remis d'aplomb alors que, plus que jamais, es missions de monitoring environnemental, d'appui et d'évaluation de risques sont nécessaires pour initier des décisions politiques utiles à la santé humaine et à celle de l'environnement.

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