Housing First : Le chemin vers la réintégration pour les sans-abri à Bruxelles
Grâce à un nouvel apport de Caroline Gennez, ministre fédéral de la Politique des Grandes villes, des fonds sont également alloués aux bâtiments et pas seulement au personnel. Environ 250 personnes sont actuellement soutenues par Housing First à Bruxelles. Ce nombre est en augmentation, mais ne représente encore rien par rapport aux 5313 sans-abri de Bruxelles. Il y a un grand besoin de rattrapage et de ressources supplémentaires pour Housing First, en particulier pour financer le logement. C'est ce qu'Els Rochette, députée de one.brussels-Vooruit, a plaidé devant la commission de la santé et de l'aide aux personnes du Parlement bruxellois.
Housing First est un concept qui vise à
aider les sans-abri vulnérables à trouver un logement. En fait, il ne s'agit
pas seulement d'un logement. Les personnes aidées par le programme Housing
First bénéficient également d'un soutien socio-économique. Il s'agit par
exemple d'une assistance psychologique, d'une aide pour mettre de l'ordre dans
l'administration et d'un accompagnement dans la recherche d'un emploi. Ce qui
améliore considérablement leurs chances de réintégration dans la société.
La méthode est efficace. Les personnes qui
reçoivent l’accompagnement ont réellement la possibilité de reprendre leur vie
en main. Dans la majorité des cas, c'est le cas. Les chiffres de Diogènes
montrent que pas moins de 90 % des personnes aidées par le programme Housing
First à Bruxelles ont toujours un toit. "Avec un toit au desus de sa tête,
vous pouvez retrouver la sérénité, régler vos problèmes de santé, postuler à un
emploi et ouvrir un compte en banque. On ne peut pas faire cela dans la
rue", explique Els Rochette.