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50 bougies – connectées bien sûr – pour Legrand Group Belgium

C’est en 1966 que le groupe Legrand,  spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, ouvrait sa première filiale étrangère. Et où donc? En Belgique. Legrand Group Belgium fête ainsi son 50e anniversaire cette année.

Le catalogue de Legrand compte plus de 215.000 références réparties dans 81 familles de produits destinées à tous types de bâtiments.

Le groupe Legrand, la plupart, sinon la totalité des professionnels du secteur connaissent. L’entreprise française a vu le jour en 1860 sous la forme d’un atelier de fabrication de porcelaine à Limoges. En 1949, elle décide de délaisser la spécialité locale pour se concentrer sur la production d’appareillage électrique. Depuis, la firme a sérieusement étoffé son panel d’activités en même temps que son catalogue de produits. Contrôle et commande de l’installation, cheminement de câbles, distribution de puissance, distribution des systèmes «voix-données-images»,… le groupe propose des solutions multiples pour la gestion de l’éclairage, du chauffage, de l’énergie, des réseaux et des accès dans le bâtiment. Par ailleurs, de nouvelles activités à fort potentiel comme l’assistance à l’autonomie (une priorité alors que le vieillissement de la population va induire de nouvelles manières de concevoir les bâtiments), les prises et bornes de recharge pour véhicules électriques (là encore un secteur appelé à se développer) ou les smart grids (les réseaux électriques intelligents) offrent des perspectives de croissance à long terme pour le groupe.

Grâce aux acquisitions de quelques marques importantes comme Alpes Technologies, Cablofil, Sarlam, Van Geel et Zucchini, entre autres, Legrand a également pu optimaliser son portefeuille de produits, lequel est incroyablement étoffé. Son catalogue comprend désormais plus de 215.000 références réparties dans 81 familles de produits.

Le groupe, qui emploie 36.000 collaborateurs, est directement présent dans plus de 80 pays et commercialement actif dans 180 pays. Il a su se positionner stratégiquement sur des marchés d’avenir. Ainsi, les pays de la «nouvelle économie» (Chine, Inde, Russie, Brésil, Mexique,…) représentent près de 40% de son chiffre d’affaires qui, en 2015, a culminé à 4,8 milliards d'euros. Dans les pays dits matures, 60% du chiffre d’affaires est réalisé sur les marchés de la maintenance et de la rénovation. 

Legrand réalise plus de la moitié de son activité dans les domaines tertiaires et industriels. Son marché est évalué à environ 65 milliards d’euros pour les infrastructures électriques et numériques.

Legrand Belgium et BTicino deviennent Legrand Group Belgium

Voilà pour la maison mère. Mais au sein de ce groupe, la filiale belge tire plutôt bien son épingle du jeu depuis un demi-siècle. Le Groupe Legrand est fortement représenté en Belgique avec ses deux marques internationales: Legrand, bien sûr, avec Legrand Belgium, mais aussi BTicino, un des leaders mondiaux des appareils électriques à basse tension pour des installations dans le secteur civil, industriel et tertiaire, et chef de file du groupe Legrand en Italie depuis son rachat en 1979. En 2010, Legrand Belgium et la filiale belge de BTicino fusionnent pour donner naissance à Legrand Group Belgium qui, à partir de son siège de Diegem, représente les deux marques en Belgique. Multi-spécialiste dans le domaine des réseaux de données et des installations basse tension, Legrand Group Belgium est un acteur clé sur le marché belge en termes de moulures, d’appareillage, de vidéophonie/parlophonie, de tableaux de distribution, de domotique et de solutions de données, à travers les marques phares que sont Legrand et BTicino, bien sûr, mais aussi Minkels, Vantage, Sarlam,… Un vaste éventail de produits destinés autant à l'habitat qu’au secteur tertiaire et à l'industrie. Fort de cette gamme et de son expertise, Legrand Group Belgium est bien placé pour contribuer au développement du marché belge en termes d’installations économes en énergie, d’augmentation de la sécurité et du confort domestique, au bureau et sur la route.

Avec Eliot, Legrand s’attaque à l’internet des objets

Mais pour le groupe, l’avenir réside dans le monde connecté, l’internet des objets, le Bim,… Autant de termes peu ou prou inconnus il y a encore quelques années et qui semblent désormais avoir envahi le langage courant, dont celui du secteur de la construction.

Et en bon spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, Legrand est effectivement bien placé pour jouer un rôle important dans ce domaine. «Notre but est de créer des produits qui communiquent avec ceux issus des réseaux de Google, Apple, Samsung et autres, afin que la maison intelligente devienne une réalité. Nous voulons également répondre aux nouveaux développements dans le secteur de la construction sur le plan des technologies de l’information comme le Bim. Cela devrait nous permettre de mieux collaborer à chaque maillon de la chaîne et de réduire les coûts de défaillances dans la construction», expliquait en substance Ronny De Backer, directeur général de Legrand Group Belgium à l’occasion du 50e anniversaire de la filiale belge.

Le signal de départ a d’ailleurs été donné l’année dernière par le Pdg du groupe, Gilles Schnepp, lors du lancement du programme Eliot (un nom qui vient de la fusion de «Electricity» et de «IoT», «Internet of Things»), entièrement dédié à l’internet des objets. Mais de quoi s’agit-il? «On parle d’objets connectés - ou d’internet des objets - pour définir des types d’objets auxquels l’ajout d’une connexion internet permet d’apporter une valeur supplémentaire en terme de fonctionnalité, d’information, d’interaction avec l’environnement ou d’usage», peut-on lire dans le Dictionnaire du web 2015. A en croire certaines sources, on comptait, en 2014, près de 14 milliards d’objets connectés dans le monde. Et on devrait en compter 50 milliards d’ici 2020. Le nombre moyen d’objets connectés par personne passerait ainsi de 2 en 2014 à 4 en 2020. Bref, un enjeu à la fois sociétal et commercial car les objets connectés envahissent progressivement tous les secteurs (santé, transport, commerce, énergie, environnement, loisirs,  maison, industrie, etc.), et auquel un acteur mondial comme Legrand ne peut rester indifférent. Rien que dans le bâtiment, le marché de l’internet des objets devrait croître de plus de 20% par an d’ici 2020. Ceci étant, le groupe est déjà bien engagé sur cette voie: en 2014 il a réalisé plus de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires avec des objets connectables et ses ventes dans ce domaine devraient connaître une croissance annuelle moyenne totale à 2 chiffres d’ici 2020.

Adie Frydman

www.legrandgroup.be

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