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Les loyers et les nouvelles constructions seront plus chers en 2023

Le spécialiste de l'immobilier résidentiel Trevi publie le Trevi Trust Monitor (TTM), baromètre de la confiance dans le marché immobilier, pour le quatrième trimestre 2022. Il passe de 102,8 au troisième trimestre à 101,9 au quatrième. Les principales tendances sont la hausse de la demande de biens locatifs et des prix des loyers, ainsi que l'augmentation de l'intérêt mais aussi des prix des terrains à bâtir et des nouvelles constructions. Trevi a vu son marché locatif augmenter de 12% en 2022. Autre évolution intéressante, Trevi constate que nos voisins de l'Est sont de plus en plus intéressés par les biens chez nous, compte tenu de la flambée des prix de l'immobilier en Allemagne.

Les loyers et les nouvelles constructions seront plus chers en 2023

Les résultats du Trevi Trust Monitor pour le quatrième trimestre montrent que la location a gagné en popularité en 2022. Les loyers ont également augmenté, en raison de la hausse de la demande, ainsi que de l'indexation des loyers (et pour les propriétaires du RC). L'intérêt pour les nouvelles constructions s'est également accru. Trevi constate aussi une hausse de la demande de terrains à bâtir. Selon le spécialiste de l’immobilier, ce seront surtout les nouvelles maisons mitoyennes et les maisons trois façades qui seront les populaires dans les années à venir. En effet, construire est aussi devenu considérablement plus cher. 

Kim Ruysen, directeur général de Trevi, explique: «Il est souvent plus facile et plus rapide de construire que de rénover, surtout en termes d'efficacité énergétique et pour une maison un peu plus ancienne. Et le score énergétique est resté, comme au troisième trimestre, un facteur clé. Nous prévoyons donc une nouvelle augmentation des prix des terrains à bâtir en 2023. Mais les matériaux de construction sont également devenus 20 à 30% plus chers et le pouvoir d'achat des Belges a diminué en raison de l'énergie plus chère et de l'inflation en général. La capacité d'emprunt a également diminué en raison de prêts hypothécaires plus chers. Pour ceux qui n'ont pas (encore) les moyens de construire, la location est donc une option populaire. Nous prévoyons également une nouvelle hausse des loyers en 2023». 

La tendance du troisième trimestre 2022 se poursuit au quatrième: le marché immobilier continue à ralentir

Les résultats du TTM confirment que le marché immobilier ralentit. Le nombre de demandes d'acheteurs (pour usage personnel) et d'investisseurs est en baisse et le nombre de biens sur le marché reste stable. Plus précisément, le TTM est en baisse de 0,9% par rapport au trimestre précédent. En effet, le résultat du TTM est passé de 102,8 au troisième trimestre, à 101,9 au quatrième trimestre de 2022. 

Le score énergétique reste un élément clé

Ce trimestre, il apparaît encore plus clairement dans le réseau Trevi que les acheteurs potentiels considèrent la consommation d'énergie d'un bien immobilier comme un élément central. La plupart des acheteurs potentiels souhaitent un bien dont le PEB est de niveau A, B ou C, ou, de manière générale, un bien en excellent état. Les biens ayant un bon PEB (A, B ou C) se vendent la plupart du temps dans un délai d'un mois, tandis que les biens ayant un PEB plus faible restent en portefeuille pendant environ 3 mois. 

Selon Statbel, le prix des maisons mitoyennes et trois façades ont augmenté de 40% en 11 ans, pour atteindre une moyenne de 252.000 €. En outre, Trevi note que des négociations restent encore possibles. Pour les biens ayant un score PEB de A ou B, Trevi reçoit des offres d’acheteurs en moyenne de 0 à 3 % en dessous du prix demandé. Pour les biens dont le score PEB est inférieur ou égal à C, les offres chutent parfois jusqu'à 10% en dessous du prix demandé.

Le taux hypothécaire moyen pour les particuliers a également doublé en 7 mois. Le taux hypothécaire variable moyen à 1 an avec une quotité de 80% pour le prix moyen des maisons de 252.000 € susmentionné est passé de 1,74% en mai 2022 à 3,53% en décembre 2022. Cela correspond à une augmentation de la mensualité sur 20 ans de 1.135 € à 1.454 €, soit une augmentation de 28%.

«Nos agences immobilières constatent que davantage de biens ont été loués en 2022 qu'un an auparavant. Plus précisément, le nombre de transactions a augmenté de 12% en 2022. Il s'agit d'une tendance frappante qui se poursuivra en 2023. Les loyers ont également augmenté en moyenne de 4% en 2022. Cela offre davantage d'opportunités aux investisseurs, pour autant que le gouvernement ne taxe évidemment pas les revenus locatifs, ce qui découragerait les investissements sur le marché immobilier», conclut Kim Ruysen.

Le marché immobilier belge attire les Allemands

L'agence Trevi à Eupen constate par ailleurs une tendance très frappante. De plus en plus d'Allemands semblent trouver leur bonheur sur le marché immobilier belge. Le coût moyen inférieur des biens immobiliers en Belgique attire particulièrement nos voisins de l'Est. L'intérêt des Allemands pour le marché immobilier belge, à la frontière, a toujours existé, mais il a aujourd’hui clairement pris de l’ampleur. Aujourd'hui, environ 8 acheteurs sur 10 d’un bien dans la partie germanophone du pays sont allemands.

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